06.09.2018
Joliment annoncé par la Bibliothèque
Hergé qui fit l’honneur d’accueillir mon atelier dans le cadre du trimestre
de l’exil, il portait sur l’exil en littérature. Les participants avaient pour
tâche de produire un texte à la Dany Laferrière, soit dans une tonalité
ironique et crue (voir son Comment faire
l’amour avec un nègre sans se fatiguer), soit tendre et nostalgique (voir
son Odeur du café). Pourquoi
Laferrière ? Tout simplement parce que, pour lui, la littérature est avant
tout un instrument de promotion permettant d’échapper au destin d’ouvrier
immigrant cherchant sa place sur l’échiquier social. Comment devient-on
académicien, alors qu’on était « juste » un petit garçon rêvant d’une
bicyclette rouge ? Hasard ou stratégie soigneusement élaborée ? DL
sait revêtir plusieurs casquettes, en fonction du besoin J
L’atelier, qui réunit une dizaine de
personnes, visait un public adulte et plutôt lettré. Combiner la littérature et
l’écriture était un vrai plaisir pour l’animatrice !
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